ECHO DE FESTIVAL: LA ROCHELLE (30 juin au 9 juillet 2023)

Echos de festival

Festival de La Rochelle Cinéma

Quelque 200 films proposés entre longs métrages, fictions, documentaires, animations et même films expérimentaux, et tout cela sur grand écran.

C’est ce qui attend le spectateur, le cinéphile qui vient larguer les amarres à La Rochelle.

Le 51ème festival (du 30 juin au 9 juillet) ne déçoit pas par la variété proposée.

Depuis 30 ans que je fréquente ce festival, j’y trouve toujours à satisfaire ma curiosité même si je n’ai pas glané dans les diverses sections.

Hommages

Kaouther Ben Hania, Pierre Richard, Lars Von Trier et le Kasakh Adilkhan Yerzhanov

Rétrospectives

Sacha Guitry, Bette Davis et Asta Wilson (actrice danoise du cinéma muet)

Autres sections très recherchées : D’hier à aujourd’hui (des inédits- des classiques restaurés) et Ici et ailleurs (une pépinière de films de Cannes présentés en avant-premières).

A ces sections s’ajoutent des ciné-concerts, des documentaires (coup de cœur Au cimetière de la pellicule de Souleyman Diallo), des leçons de cinéma…des rencontres, divers invités et cinéastes.

Devant une telle programmation, même le cinéphile le plus averti est confronté à des choix difficiles et donc à des frustrations.

Contrairement à d’autres festivals, l’accès est facile pour tous. Le système des contremarques est parfait pour ne pas faire des queues inutiles et pour éviter la discrimination que peut engendrer la réservation en ligne (aléas d’Internet).

Gardons la convivialité de ce festival qui a ses fidèles spectateurs.

Je constate, chaque année, la même affluence dans les salles obscures même aux heures tardives.

Les chevelures blanchissent mais la curiosité ne faiblit pas.

Chaque spectateur suit un parcours selon ses goûts et est toujours à la recherche de films à proposer lors de leur sortie en salle.

Sur les 24 films que j’ai visionnés en 6 jours, beaucoup de “Coup de cœur” glanés dans des productions de pays bien différents.

Mes “Coups de coeur”

Insh’allah, un fils, Jordanie

Black bird, blackberry, Georgie

La belle et la meute, Tunisie

Autobiography, Indonésie

La fleur de Buriti, Brésil

L’éducation d’Adamoka, Kazakhstan

Les feuilles mortes, un Kaurismaki attendu qui enchante

Exogene, documentaire sur les déchets, ordures qui nous submergent sans nous en apercevoir.

Perfect days, retour du grand Wim Wenders

L’enlèvement, Bellocchio n’a rien perdu de sa rage dans sa dénonciation des idéologies

Grâce à l’affluence lors des festivals, il y a de l’espoir pour toutes les salles de cinéma mais, il faut aussi renouveler la foule des cinéphiles curieux de Cinéma d’auteur sur grand écran.

Cette année a été la 2ème édition (depuis l’origine en 1973) en nombre d’entrées en salle, 83 979.

Bon vent au Fema.

Odile Dumoulin Orsini

Prochain festival, 26 juin au 6 juillet 2024