Le ventouseur n’est pas, comme on pourrait le croire, chargé de la pose de ventouses dans un hôpital.
Entre autres activités, il participe à la préparation du tournage d’un film lorsqu’il faut, dans un contexte urbain, veiller au stationnement des véhicules de production en bloquant à l’avance, quelquefois 48 heures à l’avance, un certain nombre de places où pourront se garer engins techniques divers, groupe électrogène, camion-grue, équipe de tournage, loges des comédiens.
De fait, il est aussi appelé à empêcher l’accès à l’endroit où va se dérouler l’action du film. Rien ne serait plus fâcheux que de voir
surgir quelque Twingo en arrière-plan d’un défilé de sans-culottes.
Le ventouseur, on le devine, est rarement bien perçu par le voisinage, mais cette gêne, autorisée pour un temps limité et après négociation avec la mairie de l’arrondissement, est compensée par les retombées économiques que peut générer la mise en valeur par le film de tel ou tel quartier de la ville.
Métier de cinéma si l’on veut mais qui n’exige ni talent, ni apprentissage, tout au plus de l’autorité en même temps qu’une certaine courtoisie. Vous pouvez postuler si le cœur vous en dit. S’adresser à la production.
Guy Reynaud
