Délicieux

 

Mercredi 17 novembre, à 20 heures, au 400 coups, vous pourrez voir :

d’ Eric Besnard, avec Grégory Gadebois et Isabelle Carré

en présence de Périco LÉGASSE (critique gastronomique)

Cette projection est proposée, en préambule du salon des Livres en Beaujolais,

qui aura lieu le  dimanche 21 Novembre à Arnas, organisé par l’association Des Livres et des Histoires.

La projection sera présentée par un membre de l’Autre cinéma, elle sera suivie d’une dégustation de Beaujolais Nouveau.

(dans le respect des normes sanitaire en vigueur)

Découvrez la bande annonce.

SYNOPSIS
A l’aube de la Révolution Française, Pierre Manceron, cuisinier audacieux mais orgueilleux, est limogé par son maître le duc de Chamfort. La rencontre d’une femme étonnante, qui souhaite apprendre l’art culinaire à ses côtés, lui redonne confiance en lui et le pousse à s’émanciper de sa condition de domestique pour entreprendre sa propre révolution. Ensemble, ils vont inventer un lieu de plaisir et de partage ouvert à tous : le premier restaurant. Une idée qui leur vaudra clients… et ennemis.

LE MOT DU RÉALISATEUR
« Comment est né le premier restaurant ?
Au cours de lectures sur le XVIIIème siècle, je suis tombé sur l’invention du concept du restaurant. Je ne m’étais jamais posé la question de l’origine de ce lieu si patrimonial. Du coup, j’ai fait des recherches et vite compris que je tenais là quelque chose. » (Eric Besnard)

QUELQUES CRITIQUES
« La vérité historique sur l’origine des restaurants est sans doute un peu malmenée mais qu’importe, le spectacle de cette revanche attendue du bon peuple sur la noblesse (nous sommes à la veille de la prise de la Bastille) culmine en une scène aussi savoureuse que la déculottée de Bernard Blier par Jacques Brel dans un des meilleurs films d’Édouard Molinaro, “Mon oncle Benjamin”. » (Positif)

À l’image du premier repas servi par Manceron au duc, un grand moment, ce film est un vrai régal pour les yeux. Eric Besnard (L’esprit de famille, Le goût des merveilles) et Nicolas Boukhrief ont créé un conte romantique à partir d’une idée toute simple et pourtant essentielle, la création du premier restaurant. Un film délicieux et délicat fait de sensualité, d´ombre, de lumières et de nature morte.
« Composer une nature morte c’est créer du symbolique. J’ai composé toutes celles qui sont dans le film. Un bonheur ! »
Entouré par Isabelle Carré, Guillaume de Tonquédec, Benjamin Lavernhe, Grégory Gadebois est éblouissant de force et de douceur, de délicatesse et de sobriété. » (Sens Critique)

RESSENTI DE SPECTATEUR
Eric Besnard a tourné son film dans de magnifiques paysages du Cantal. Il filme avec bonheur le travail du cuisinier et sait nous mettre l’eau à la bouche avec ses images de toute beauté. Mais il ne s’agit pas seulement d’Histoire (avec laquelle les scénaristes ont pris quelques libertés). Le réalisateur voit un parallèle entre le cinéma et le restaurant : deux inventions françaises d’un lieu où l’on vient s’asseoir pour découvrir la proposition d’un artiste. Et certains peuvent également voir des ressemblances entre l’époque où se situe l’action et celle où nous regardons le film. (Un membre de l’Autre Cinéma).

Sophie Rakotomalala