Chère Léa

Enfin le nouveau film de Jérôme Bonnell !

Après  Le chignon d’Olga ,  Le temps de l’aventure A trois on y va , entre autres, voici donc  Chère Léa  où le réalisateur retrouve Anaïs Demoustier, Grégory Gadebois qu’il a déjà fait tourner, et rajoute à son équipe Grégory Montel, Léa Drucker et Nadège Bosson-Diagne.

Ce casting est important puisqu’une des qualités de ce film est de nous dresser des portraits riches et sensibles. Chaque personnage, même « secondaire » existe. Grégory Gadebois est un patron de bar humaniste, psychologue et artiste. Léa Drucker et Nadège Bosson-Diagne, en peu de scènes, incarnent des femmes qu’on aimerait rencontrer.

Comme toujours, le cinéaste nous raconte de petites choses, illustrant la difficulté à être soi-même et avec les autres. Son écriture est juste, alternant cocasserie, surprise et émotion.

Le film se déroule sur une journée, presque en un lieu unique, relatant l’obsession de Jonas, pourtant rattrapé par la vie qui continue autour de lui. Mais pas de dogmatisme dans cette construction. Le réalisateur indique : «  J’ai pensé aux fondamentaux du cinéma, je suis parti à la recherche d’un geste quasi-originel, en me disant : choisissons un cadre, et mettons autant de soin dans ce qui est montré que dans ce que l’on cache. J’ai eu l’idée d’un film sur le hors-champ : un hors-champ temporel, géographique, et, précisément, le hors-champ de la passion amoureuse. »

Et s’il est convenu de le ranger dans la catégorie « comédie sentimentale », on y trouve beaucoup plus, et on se sent bien en sortant de la salle !

Sophie Rakotomalala

Synopsis: Après une nuit arrosée, Jonas décide sur un coup de tête de rendre visite à son ancienne petite amie, Léa, dont il est toujours amoureux. Malgré leur relation encore passionnelle, Léa le rejette. Éperdu, Jonas se rend au café d’en face pour lui écrire une longue lettre, bousculant ainsi sa journée de travail, et suscitant la curiosité du patron du café. La journée ne fait que commencer…

Voir la bande annonce

Jérôme Bonnell parle de son travail dans cette interview au Festival d’Angoulême :