27/02/24 The first Slam Dunk de Takehiko Inoue

The first slam dunk de Takehiko Inoue

Japon – animation/comédie/drame- 2h 04 – sortie : 26/07/2023

Synopsis

Le meneur de jeu de Shohoku, Ryota Miyagi, joue toujours intelligemment et à la vitesse de l’éclair, contournant ses adversaires tout en gardant son sang-froid. Né et élevé à Okinawa, Ryota avait un frère aîné de trois ans de plus. Sur les traces de ce dernier, joueur local célèbre dès son plus jeune âge, Ryota est également devenu accro au basket. En deuxième année de lycée, Ryota fait partie de l’équipe de basket-ball du lycée Shohoku, aux côtés de Sakuragi, Rukawa, Akagi et Mitsui, et participe au championnat national inter-lycées. À présent, ils sont sur le point de se mesurer aux champions en titre, les joueurs du lycée Sannoh Kogyo.

 

“SLAM DUNK” est une série de Shonen (manga pour garçons) créée par Takehiko Inoue et publiée dans “Weekly Shonen Jump” (Shueisha) de 1990 à 1996. Nous suivons l’évolution de joueurs de basket-ball dans leurs années lycée. La série s’est vendue à plus de 120 millions d’exemplaires au Japon et a eu un impact significatif, puisque de nombreux jeunes garçons et filles se sont mis à jouer au basket-ball depuis.

 

26 ans après la fin de la série, Takehiko Inoue a assumé les rôles de créateur original, scénariste et réalisateur de The First Slam Dunk. Un “SLAM DUNK” totalement nouveau, que personne n’avait jamais vu auparavant, est né.

« Adaptation d’un manga culte au Japon et bien au-delà, “The First Slam Dunk” se joue le temps de la finale inter-lycée d’un match de basket. La légende qui le précède est justifiée : le film de Takehiko Inoue vous cueille par sa force et son émotion universelles. » Les Fiches du Cinéma par Isabelle Boudet

 

Entretien avec le réalisateur (dossier de presse) :

J’ai l’impression que vous êtes quelqu’un qui relève de nouveaux défis sans cesse, et que la réalisation de ce film vous a offert plein de nouveaux challenges. Quel est votre moteur ?

« Mon moteur, c’est le manga. Objectivement parlant, vous pouvez avoir l’impression que je fais beaucoup d’autres choses, mais de mon point de vue, c’est une seule et même voie qui se réunit. Je me confronte à tout en tant que mangaka. Qu’il s’agisse d’organiser une exposition dans un musée, d’un travail d’illustration, ou de la réalisation de ce film, ma position initiale est toujours liée à la constatation que “le manga est capable d’atteindre toutes ces choses“.

Pour terminer, avez-vous un message à adresser aux fans de « SLAM DUNK » ?

« J’ai créé « SLAM DUNK » dans une nouvelle perspective, un nouvel angle. L’œuvre en tant que manga et la série d’animation télévisée, sont toujours là. Mais ce film est réalisé comme une œuvre à part, ayant “une vie nouvelle et différente” indépendamment d’eux. Ces œuvres partagent la même racine, mais je suis heureux que vous puissiez ressentir et vivre cette expérience : “Je connais-sais bien « SLAM DUNK », mais je n’avais jamais vu un tel « SLAM DUNK » auparavant. »

 

 

 TAKEHIKO INOUE

Takehiko Inoue est né le 12 janvier 1967 dans la préfecture de Kagoshima au Japon. Pendant ses études, il joue dans le club de basket-ball de son lycée sans toutefois exceller. Également passionné de dessin, il décide alors de devenir mangaka. Inoue ira également à l’université mais ne finira pas son cycle d’étude. Sa carrière débuta réellement qu’en 1988, quand il participa à un concours organisé par la Shueisha et où il gagna le Prix Tezuka, qui récompense le jeune mangaka le plus prometteur, grâce à Kaede Purple, un manga ayant pour thème le basket avec pour personnage principal un certain Rukawa Kae

Puis, suivi de Slam Dunk, prépublié lui aussi dans Weekly Shonen Jump le 24 octobre 1988,  Slam Dunk est son premier et encore à ce jour, son plus grand succès, vendu à plus de 110 millions de tomes rien qu’au Japon.

Après avoir fini Slam Dunk, il publie en 1996 sur Internet, Buzzer Beater, manga tout en couleurs sur le basket dans un cadre de science-fiction avec des tournois inter-galactiques, inspirés de Space Jam. Il publie également quelques histoires courtes en one shot : Akagasuki (1990), BabyFace (1992), Hang Time (1993), Pierced Earing (1998), Tokaimon (1999).

En 1998, il participe même comme character design d’un jeu vidéo sur PlayStation : One on One, un jeu de basket évidemment. Depuis 1999, il publie, à rythme irrégulier, Real, un autre manga toujours sur le basket mais dans un contexte différent : ce sont des handicapés qui jouent au basket sur des fauteuils roulants. Inoue veut prouver qu’on peut assouvir sa passion malgré ses problèmes physiques.

Actuellement il continue de dessiner le manga Vagabond, entamé en 1998, adaptation assez libre du roman diptyque de Eiji Yoshikawa La Pierre et le Sabre / La Parfaite Lumière, basé sur la vie du plus célèbre des samouraïs, Musashi Miyamoto. Manga prépublié toutes les semaines dans la revue Morning, et pour lequel il a reçu le prix du manga de son éditeur Kodansha en 2000.

Il écrit également tous les mois un article nommé « Show Time » sur la NBA dans le magazine Young Jump. En 2005, il participe une nouvelle fois au character design d’un jeu vidéo, d’aventure cette fois : Lost Odyssey dirigé par Hironobu Sakaguchi.

 

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