Un film de Olivier LAXE (Espagne – France / 2025 / 1h55)
Avec: Sergi López, Bruno Núnez Arjona, Richard Bellamy
Synopsis:Au cœur des montagnes du sud du Maroc, Luis, accompagné de son fils Estéban, recherche sa fille aînée qui a disparu. Ils rallient un groupe de ravers en route vers une énième fête dans les profondeurs du désert. Ils s’enfoncent dans l’immensité brûlante d’un miroir de sable qui les confronte à leurs propres limites…
Deux avis de membres du groupe programmation de l’Autre Cinéma:
Alors là, il s’agit d’une vraie expérience de cinéma ! Une vraie proposition qu’on attend d’un grand festival. Cela commence un peu comme les premiers films de Barbet Schroeder (Surtout More) Même forme de transe engendrée par la musique (Ici c’est de la techno) dans un environnement désertique qui rappelle les débuts – ou la fin – du monde. Ensuite le film change de direction à tous les sens du terme. On ne devine jamais où se dirige l’histoire qui prend chemin faisant (oui c’est un road movie) une dimension universellement existentielle avec une dernière demi-heure assez incroyable comme un cauchemar métaphorique et visionnaire. Un vrai choc que vous n’oublierez pas ! (En dire surtout le moins possible au public). Rodolphe
Un film qui porte bien son titre. « Le Sirât est un pont installé au-dessus de l’Enfer » C’est un film hypnotique, d’un groupe qui voyage de « rave en rave party », dans des conditions arides comme les déserts qu’ils parcourent et qui se confrontent aux limites du possible. Les plans continus, dans des décors poussiéreux, sous la chaleur, escarpés, n’en finissent pas. L’accompagnement musical soutient les espaces, les moments de rassemblements, et les drames, aux rythmes des tensions de plus intenses. Patricia
